jeudi 24 novembre 2011

Le vicaire - Rolf Hochhuth - Théâtre 14

Le Vicaire
de Rolf Hochhuth écrit en 1963
Traduit de l’allemand par F. Martin et J. Amsler
adaptation et mise en scène de Jean-Paul Tribout
Assistant : Xavier Simonin
Décor et accessoires :Amélie Tribout
Avec Claude Aufaure, Mathieu Bisson, Emmanuel Dechartre, Eric Herson-Macarel, Laurent Richard, Xavier Simonin, Jean-Paul Tribout

Ceux qui ont vu le film de Costa Gavras « Amen » (2002) seront peut-être un peu déçus par la mise en scène de Jean-Paul Tribout.

Durant 1h40 les comédiens sont soit actifs et entrent en scène, soit passifs et restent assis sur scène à regarder l’action. Est-ce symbolique à la passivité du Vatican ? Parfois, ils sont face au public pour décrire ce qui s’est passé entretemps et dans quel endroit nous nous trouvons.

J’ai trouvé le jeu des acteurs inégal dans l’ensemble, une mention pourtant à Mathieu Bisson (le père Fontana), Laurent Richard (le nonce) et Eric Herson-Macarel (Gerstein). Ils ont au moins le mérite de ne pas sombrer dans la caricature.

Les costumes gris et le décor composé de panneaux grisâtres dans le fond de la scène n’aident pas beaucoup. Certes le sujet en lui-même pourrait se passer de décorum, mais tel qu’il est présenté ça n’aide pas vraiment à l’écoute attentive.

Le sujet est l’attitude controversée de Pie XII durant la seconde guerre mondiale, qui aurait, comme beaucoup, fermé les yeux sur la Shoah. Pourtant la pièce est mentionnée comme « fiction », ce qui a amené certaines réactions comme cette lettre ouverte.

Rolf Hochhut est un écrivain controversé, qui a défendu les thèses négationnistes de David Irving, écrivain écossais qui dans son pays a été condamné à deux ans de prison ferme.

De plus, je trouve le choix de la programmation à l’approche des fêtes de fin d’année un peu curieuse, il aurait été plus judicieux de proposer « le bourgeois gentilhomme ». « Le Vicaire » n’est pas ce que l’on peut appeler une pièce divertissante… même s'il est important de se poser des questions.

jeudi 17 novembre 2011

L'apprentie sage-femme - Lucernaire


L’APPRENTIE SAGE-FEMME
Karen Cushmann

Adaptation : Philippe Crubézy
Mise en scène : Félix Prader

Interprète Nathalie Bécue



Au Moyen Age en Angleterre une douloureuse mais très forte histoire nous est contée par Alice…

Orpheline, cette gamine erre de village en village, épuisée par la faim et le froid, elle s’endort sur du fumier. Elle est réveillée par les gamins du village qui lui jettent des cailloux mais la maîtresse du logis, survient les fait déguerpir. La « Pointue » est sage-femme, peut-être un peu sorcière… Elle accepte de donner du travail, les tâches les plus ingrates à la petite qu’elle surnomme « cafard ». Présumons qu’elle n’a pas dû avoir une vie facile non plus pour avoir tant de hargne !

Curieuse, « cafard » connait les techniques d’accouchement, en regardant faire sa maîtresse à son insu. Un jour la Pointue lui ordonne de rester auprès d’une parturiente dont elle ne peut s’occuper, elle préfère - pour raisons monétaires - aider la dame du château à mettre au monde son enfant.

Voilà que la « morveuse » se retrouve seule avec la jeune femme qui est sur le point d’accoucher ! Avec bon sens et courage elle l’aidera à mettre au monde un bel enfant. Colère de la Pointue qui n’a pas été payée pour le travail qu’elle n’avait pas fait ! Humiliation lorsqu’une parente de la jeune accouchée demande à ce que la « morveuse » vienne l’aider. Hélas, la belle histoire ne se renouvelle pas et la gamine préfère s’enfuir honteuse du village et loin de la Pointue.

Avec courage, Alice, puisqu’elle a réussi à se trouver un prénom, travaille dans une auberge, elle apprend à lire, à se trouver belle et intéressante et surtout à avoir le choix de sa destinée !

Nathalie Bécue donne vie à Alice et aux autres personnages, elle est intense, digne, drôle, émouvante ou forte en gueule quand il faut ! Elle est Alice.

Une pièce à ne pas manquer, tant elle touche le cœur, sans mièvrerie, sans pleurnicheries.

Donogoo - théâtre 14


DONOGOO

Jules Romains

Mise en scène de Jean-Paul Tribout

Avec Jean-Paul Tribout , Pierre Trapet , Jacques Fontanel , Jean-François Guilliet , Laurent Richard , Eric Chantelauze , Xavier Simonin

Pour empêcher Lamendin, de se suicider, son psy (déjanté et délirant) lui intime l’ordre de suivre le premier homme qui se mouchera à 17h15 ! Passe Monsieur Le Trouhadec, géographe , pas encore saisi par la débauche…  membre du collège de France. Ce dernier, confie au candidat es-suicide, qu’il est la risée de l’Institut, en effet, dans son ouvrage sur la géographie de l’Amérique du sud, il a complaisamment décrit la ville de Donogoo, sa région, son or... Mais voilà Donogoo n’existe pas ! Lamendin se fait fort de « créer » cette ville et de rendre son honneur à Le Trouhadec.


Le monde, et la France, vivent alors une grave crise financière. Les banques sont frileuses, cependant il s’en trouve pour accepter de participer au montage de l’affaire. L’escroquerie prend corps.
La pièce a bien sûr, des effets d’échos dans notre actualité. Du montage aventureux par les banques d’une société « pyramide », à l’exploitation des nouveaux émigrants par les précédents arrivés, en passant par le goût puéril des honneurs ou le cynisme financier dans un contexte de crise, bien des choses nous parlent aujourd’hui.
Sur ces sujets, qu’il pourrait traiter gravement, l’auteur de Knock, s’emparant de la forme de la comédie, a écrit une pièce plaisante, adroitement découpée en scènes bien troussées, alliant la profondeur du sujet à la légèreté de la forme.

mardi 15 novembre 2011

Je me sers d'animaux pour instruire les hommes



Spectacle familial

mise en scène Milena Vlach
Durée : 1h10

Il y a du Molière dans cette mise en scène, puisque Francine pourrait être cousine de Toinette et Jean un double d’Argan. Elle lui en fait voir à son maître ! Celui-ci n’est pas en reste pour l’exaspérer, heureusement la harpe de la Muse leur remet les idées en place.

Monsieur Jean réprimande sa servante Francine, il est dans un état épouvantable, il doit en effet dire quelques fables devant sa protectrice Madame de la Fablière et il ne brigue pas moins qu’un fauteuil à l’Académie Française. Oui mais voilà, que choisir comme fables, pour ne pas heurter les invités et son amie ?

Telle est la trame de la pièce qui nous est présentée, une charmante mise en scène pour nous faire découvrir ou redécouvrir les œuvres de Monsieur Jean dont un conte « la couturière », plutôt destiné aux adultes…

Les deux comédiens nous emportent gaiement dans leur univers de comedia dell’arte.  La musique est présente et accompagne joliment les fables, nous permettant ainsi de mieux les apprécier même la célébrissime fourmi !

Un beau et drôle de spectacle à voir en famille.

dimanche 13 novembre 2011

Marie Tudor - Lucernaire

mardi au samedi à 21h30
Les dimanches à 15h
Du 12 octobre au 27 novembre 2011

Victor Hugo

Création en 1833 théâtre de la Porte st Martin. Pour l’anecdote, Mlle Georges était Marie et Juliette Drouet, maîtresse d’Hugo,  Jane. Elle était si nulle que la critique l’a éreintée et l’a dégoutée de la scène !

Mise en scène : Pascal Faber

Pierre Azema, Florence Cabaret, Stéphane Dauch, Pascal Guignard, Frédéric Jeannot, Florence Le Corre, Sacha Petronijevic, Flore vannier-Moreau

Marie Tudor, « Marie la sanglante », fille d’Henri VIII et de Catherine d’Aragon a eu une jeunesse malheureuse, rejetée par son père, éloignée de sa mère. Elle doit se marier pour raison d’Etat avec Philippe futur roi d’Espagne. Quant à Simon Renard, chargé des négociations,  il veut se débarrasser du favori de la reine, Fabiani.
C’est l’amour passionné d’une reine. Marie a été le témoin de l’humiliation de sa mère et elle se vengera durement de son amant qui l’a trahie. Elle se montrera machiavélique pour fomenter le complot contre Fabiani, mais folle amoureuse et désespérée elle tentera tout pour le sauver de l’échafaud, avec l’aide de sa rivale Jane.
C’est l’amour sincère d’une jeune fille pour un séducteur. Jane est une victime depuis sa naissance, orpheline, elle doit tout à Gilbert, il veut l’épouser, a-t-elle eu le choix ?
C’est l’amour ambigu d’un simple ouvrier amoureux de la seule femme qu’il ait connu, qu’il ait élevé. A-t-il fréquenté d’autres femmes ou désire-t-il la protéger en l’épousant ?
C’est l’amour du pouvoir, de l’argent, Fabiani, Chandos et Renard en sont les manipulateurs.
Le drame d’Hugo est parfaitement mis en scène, harmonie du décor avec le drame qui va se jouer devant nous, harmonie des costumes, smokings élégants pour ces messieurs de la  Cour, robe simple pour Jane, robe incarnat pour Marie la Sanglante.
Les comédiens apportent leur sincérité dans leurs rôles respectifs et donnent chair et vie à la pièce. Il y a une intensité qui nous tient en haleine jusqu’au bout.

vendredi 4 novembre 2011

Le quatuor - Théâtre de Paris


LE QUATUOR
Jean-Claude Camors, premier violon, Laurent Vercambre, second violon, Pierre Ganem, alto, et Jean-Yves Lacombe, violoncelle
Mise en scène : Alain Sachs
Théâtre de Paris
http://www.theatredeparis.com/index.asp?id=26&idf=34#presse
4 olibrius bourrés de talent à voir sans modération, leurs gags, leurs trouvailles : transformer en pièce de viande le violoncelle sur un « feu » de violons, pendant leur sketch « country ». Ils débutent par un hommage à Farinelli, enfin hommage… c’est un joyeux détournement du classique, du folk, de la variété, assaisonné à toutes leurs sauces. Sans parler de la musique contemporaine dont ils ont une curieuse façon de lire la partition…
On les retrouve revenant de vacances pour enregistrer en studio, et les voilà transformés en bigouden ! Ils chantent, dansent jouent en même temps et s’offrent le privilège de danser un final sur les « spice girls » ! Ils vont chercher des spectatrices dans la salle pour leur donner (gentiment) la réplique. Ils changent de costume, l’un revient après avoir « piqué » l’uniforme du pompier parce qu’il ne retrouve pas sa queue de pie. L’autre fait une grosse crise d’égo pour notre plus grand plaisir et voilà 30 ans que ça dure !
Tout est parfait rien n’est improvisé, Alain Sachs a réussi à canaliser ces joyeux drilles pour donner une unité au spectacle.
Pas une note d’ennui, et quand arrive le final on est étonné que ce soit déjà terminé.

samedi 22 octobre 2011

Le dindon - La Tempête


Georges Feydeau

Théâtre de La Tempête

Vladimir Ant : Jean, gérant, commissaire
Pierre-Alain Chapuis : Vatelin
Eddie Chignara : Pontagnac
Bernadette Le Saché : Mme Pinchard
Pierre Lefebvre : Victor
Guillaume Marquet : Rédillon
Florence Müller : Clotilde Pontagnac
Patrick Paroux : Pinchard
Alix Poisson : Lucienne Vatelin
Juliette Poissonnier : Armandine
Mila Savic : Maggy Soldignac


Gros succès de la saison passée, avec nominations aux « Molières » à l’appui. Molière du Jeune Talent masculin décerné à Guillaume Marquet dans le rôle de Rédillon.

Les comédiens débordent d’énergie, pas de temps mort, la mise en scène de Philippe Adrien est innovante. Bonne idée de nous faire découvrir par le jeu des lumières et des portes qui vont et viennent sur le plateau tournant, la charmante Lucienne Vatelin, poursuivie dans la rue par cet imbécile de Pontagnac !
L’histoire est simple, quoique… un séducteur poursuit une jeune femme jusque dans son appartement, le mari entre à l’appel de sa femme et Pontagnac découvre qu’il est dans l’appartement d’un de ses amis de Cercle ! De plus l’épouse de Pontagnac s’invite chez les Vatelin, en pleine forme, alors que son mari l’avait fait passer pour une infirme, ne pouvant se déplacer de chez eux !
 Vatelin s’amuse de la situation, mais voilà, qu’une maîtresse Outre-Manche foldingue survient brusquement et lui rappelle leurs folles nuits à Londres, elle exige de le revoir encore ou elle dit tout à son mari, qui lui-même court la gueuse dans un hôtel habillé en lapin… et c’est sans compter sur les deux épouses qui ont bien l’intention de ne pas se laisser faire ! Il y a aussi le soupirant de Lucienne, Rédillon, jeune homme qui brûle la chandelle par les deux bouts et voudrait tant parvenir à ses fins avec l’objet de ses vœux et quand le moment arrive, il est en … panne ! Ajoutez à cela un couple, lui ancien militaire obsédé et sa femme sourde comme un pot et ne comprend que lorsque son mari articule en muet ,  tout ce petit monde dans l’hôtel plus que borgne, secouez le tout et vous aurez un bon moment de rigolade. La mécanique Feydeau est toujours bien rodée.
Par contre, quelques réserves, j’ai trouvé l’artillerie un peu lourde, assez cru, scènes de fesses pas très fines, certes ça parle de coucheries, de tromperies, de cocus, mais bon c’est Feydeau et c’est plus léger. Mais c’est le parti pris du metteur en scène.

vendredi 16 septembre 2011

Collaboration - théâtre des Variétés



Collaboration de Ronald Harwood

Michel AUMONT : Richard Strauss
Didier SANDRE : Stefan Zweig
Christiane COHENDY : Pauline Strauss
Stéphanie PASQUET : Charlotte Altmann
Décors Agostino Pace



Ronald Harwood signe là encore une très bonne pièce, dont  le sujet « collaboration et art » lui tient à cœur, après  « A torts et a raison » qui relate le procès contre Willem Furtwängler et « l’Habilleur » qui se déroule pendant la seconde guerre dans une petite ville de Grande Bretagne. Il a écrit nombre de scenarii dont «le pianiste » de Roman Polanski.

L’art doit-il faire l’impasse sur la politique ? Peut-on ignorer ce qui se passe autour de nous ?  Le titre est à double sens, collaboration entre deux immenses artistes allemands, collaboration avec le pouvoir en place.

Le musicien cherche désespérément un sujet d’opéra et surtout un librettiste, après le décès de Hofmannsthal qui lui avait écrit "Elektra", "le Chevalier à la rose", et tant d’autres. Son épouse Pauline, ancienne soprano, qu’il a épousée en 1894, l’engage à joindre Stephan Zweig pour travailler avec lui, elle est très admirative des écrits de celui-ci.

La rencontre de Richard Strauss et Stefan Zweig est chaleureuse, les deux artistes se vouant l’un à l’autre une profonde admiration. Zweig propose un livret d’après une nouvelle de Ben Johnson « La femme silencieuse ».  Strauss est très enthousiaste, mais Zweig doit finir avant tout son livre sur « Marie-Antoinette » ce qui retarde un peu la production de l’opéra au grand dam du musicien.

Zweig est tourmenté et à raison par le régime nazi en place, dont se soucie peu Strauss, lui ne vit que par l’art et pour l’art et comprend mal ou s’agace des terreurs de son ami. Malheureusement, Goebbels «proposera »,  en fait ordonnera à Strauss de devenir Président de la Reichsmusikkhammer en 1935. La belle-fille de Strauss est juive ses petits-enfants également, Il n’a pas d’autre issue que de prendre parti tout en pensant, naïvement qu’il pourra contrôler les dérives du gouvernement en matière d’art et surtout protéger sa famille.

La première de la « femme silencieuse » se déroulera en présence du Führer accompagné de Goebbels ! Zweig est indigné et annonce à Strauss qu’il n’y assistera pas, celui-ci ne comprend pas sa réaction. Le jour de la représentation, le Directeur annonce à Strauss que malheureusement l’avion d’Hitler ne peut pas décoller à cause des intempéries… Pauline Strauss est soulagée et le musicien aussi, celui-ci fera acte de résistance en découvrant que sur les affiches de son opéra, le nom du juif Zweig n’est pas mentionné. Strauss entre dans une colère monstre et déclare au Directeur qu’il n’assistera pas à la représentation si un bandeau n’est pas rajouté sur les affiches avec le nom de son ami ! Le directeur s’incline, il perdra sa place.

Le triomphe est tel que Strauss téléphone à Stephan pour lui raconter le délire et l’enthousiasme des spectateurs, il est heureux. Zweig est anéanti par l’attitude irresponsable de Strauss… Malgré le succès de l’œuvre, celle-ci sera retirée à la demande d’Hitler.

La dernière scène est le procès en « dénazification » de Strauss, très affaibli celui-ci tente de se justifier comme il peut, il pleure la mort de son ami qui a préféré le suicide avec sa compagne au Brésil en 1942.

Michel Aumont donne une dimension humaine à son personnage, son côté bougon et ses échanges avec Christiane Cohendy sa soprano d’épouse apporte un peu de légèreté.

Didier Sandre est parfait dans son rôle d’écrivain tourmenté, d’humaniste meurtri par la folie des hommes.

Tous les comédiens sont excellents, Stéphanie Pasquet, Eric Verdin, Patrick Fayet et Sebastien Rognoni aidés par la mise en scène de Georges Werler et les décors de Pace.

Fantasmes de demoiselles - Théâtre 14


Fantasmes de demoiselles (Théâtre musical)
René de Obaldia
Adaptation et mise en scène Pierre Jacquemont

Musique Lionel Privat

Avec Isabelle Ferron, Manon Landowski, Laurent Conoir, Pierre Jacquemont


Les 4 comédiens dépensent une belle énergie tant dans le chant que la comédie. Ils sont très bien accompagnés par deux musiciens.

L’histoire débute avec  les lectures de petites annonces bien savoureuses. Deux femmes dans un bureau, bousculent et râlent après leurs deux collègues masculins. Tout ceci se passe en complet veston et tailleurs stricts ce qui ajoute une bonne dose d’humour puisque leurs répliques et chansons sont en total décalage !

Deux bureaux-comptoirs et des panneaux glissent et  composent le décor, se modulent suivant les histoires de chacun et découvrent des scènes souvent bien cocasses. Tout ceci  donne un spectacle fantaisiste et agréable à voir.

L’âme sœur, le prince charmant «  chacun cherche son chat ! » mais pas là où il faut !

René de Obaldia, ce jeune homme de 92 ans, membre de l’Académie Française depuis 1999, bardé de décorations et de distinctions s’est amusé à écrire ces saynètes sur la recherche de « l’amour toujours » par des femmes esseulées. Il est aussi l’auteur du « Satyre de la Villette », des « Innocentines », « Du vent dans les branches de Sassafras » etc.  Il a son vocabulaire bien à lui, inventif, coloré.

www.theatre14.fr  jusqu’au 22 octobre