jeudi 17 mai 2012

L'affaire Dussaert - Théâtre du Ranelagh



de et avec Jacques Mougenot



Philippe Dussaert (1947-1989) grand peintre dans les années 1980 a défrayé la chronique en son temps. L’ouverture de sa galerie d’art est encore dans tous les esprits, et surtout sa dernière œuvre…

Par bonheur, Jacques Mougenot vous initiera à l’œuvre de cet artiste pour raviver les souvenirs de ceux qui l’ont bien connu et ce sera une découverte indispensable pour la jeune génération.

Pour illustrer sa conférence, sont projetés entre autres, la « Joconde » sans Mona Lisa, (d‘ailleurs est-elle bien utile ?), « Diane sortant du bain » de Boucher, mais sans les baigneuses, je vous laisse imaginer « le radeau de la méduse » !

Et puis surtout, il vous parlera de la dernière grande œuvre exposée de Dussaert « Après tout », vide de tous tableaux, de tout objet, comme en son temps Yves Klein qui avait réussi à vendre du « rien » pour fort cher !

Allez-y sans crainte de prise de tête, c'est intelligent, drôle, avec beaucoup d'humour et de finesse Jacques Mougenot nous invite à le suivre dans les méandres  de l’art moderne et "égratigne" en passant, l'intelligentsia culturelle et politique.

Il vous donnera envie aussi de relire le « Journal de Delacroix » un grand visionnaire.


samedi 12 mai 2012

La voix humaine - Studio Théâtre Comédie Française


de Jean Cocteau
Mise en scène Marc Paquien


La Dame de Monte Carlo (1961)


court monologue, chanté fréquemment au programme des récitals de sopranes de renom (Félicity Lott, Stéphanie d’Oustrac -  Denise Duval en fut la créatrice -).

Véronique Vella, interprète avec intensité cette femme qui chante sa descente aux enfers, une demi-mondaine ruinée par le tapis vert, décide de se noyer, mais pas si facile de passer à l’acte…


La voix humaine (1930)


Une chambre, un plateau à terre avec deux verres et un flacon de whisky, dans le lit une femme plus très jeune, émerge d’un long sommeil, le téléphone sonne, elle cherche à tâtons l’appareil, enfin elle décroche mais c’est une erreur de numéro, enfin elle parvient à joindre son amant. Celui-ci est surtout préoccupé à récupérer ses affaires, c’est pour cela qu’il appelle sa maîtresse. Elle parle, l’écoute avec passion, ils sont souvent interrompus par des coupures de ligne, elle est meurtrie par cette rupture et essaie vainement de lui cacher, elle lui avoue quand même sa tentative de suicide, mais minimise ce geste ! Elle feint de comprendre pourquoi il est parti, c’est de sa faute dit-elle, elle ment pour mieux peut être le récupérer. 

Bouleversante Martine Chevallier, elle est si bien le personnage, elle le vit si intensément qu’elle a dû mal à se retrouver pour saluer un public conquis.

Créée en 1930 à la Comédie-Française par Berthe Bovy. Jean Cocteau avait trouvé là, l’interprète idéale, Bovy marié à Pierre Fresnay avait souffert de l’abandon de celui-ci parti dans les bras d’Yvonne Printemps.

vendredi 11 mai 2012

Joyeux deuil - Théâtre de l'Akteon



jusqu'au 30 juin 2012 (les vendredis et samedis à 20h)
Durée 1h
Ecrit et interprété par : Sabrina AMGHAR, Orane DUMAS, Syndie Kourte
Mise en scène : Bernard BOURDEAU


Myriam s’en voudrait de ne pas fêter l’anniversaire de sa mère, à l’inverse de Zoé, véritable petite peste et « mouche du coche », qui en manque de père, ne comprend pas et ne veut pas en faire plus pour une mère qui a été si peu présente… Mais l’arrivée de Yasmine, va chambouler, non seulement la soirée, mais leur vie à toutes les trois.

Nos trois drôles de dames ne manquent pas de vivacité, de drôlerie, mais on ressent un manque de rythme surtout au moment où la scène est plongée dans le noir, c’est trop long, malgré l’ambiance sonore, qui nous fait participer au déroulement de la soirée d’anniversaire.

Trois jeunes femmes sympathiques pour une plaisante soirée de café théâtre.