lundi 30 mai 2016

La voix humaine/La dame de Monte Carlo - Cocteau/Poulenc - théâtre de Poche Montparnasse



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1h15
Représentations les lundis à 20h30  jusqu'au 11 juillet 2016


La dame de Monte Carlo
La voix humaine
Jean Cocteau / Francis Poulenc

Mise en scène Juliette Mailhé

Caroline Casadesus, soprano accompagnée par Jean-Christophe Rigaud au piano



La Dame de Monte Carlo

Caroline Casadesus interprète avec intensité cette femme qui chante sa descente aux enfers, une demi-mondaine ruinée par le tapis vert, décide d’en finir, mais pas si facile de passer à l’acte…

Court monologue, fréquemment inscrit au programme des récitals de sopranes de renom (Félicity Lott, Stéphanie d’Oustrac et la créatrice Denise Duval grande amie de Poulenc, disparue en janvier 2016).

Entre les deux pièces, Jean-Christophe Rigaud nous régale avec Satie !

La voix humaine

La femme titube, elle parvient quand même à décrocher le téléphone mais c’est une erreur de numéro, enfin elle parvient à entendre son amant au bout du fil, elle renaît ! Mais celui-ci est surtout préoccupé par les affaires qu’il voudrait bien récupérer, c’est pour cela qu’il appelle sa maîtresse. Elle chante son amour perdu, dans un long sanglot, elle est meurtrie, elle lui avoue sa tentative de suicide, mais minimise son geste ! Aura-t-il pitié d’elle ?

Caroline Casadesus a le charme et l’intensité qu’il faut pour ces deux personnages, deux femmes éprouvées par la vie, mais si différentes l’une de l’autre. Une voix qui transporte, une diction parfaite, un sens de la tragédie, une grande interprète du répertoire français.

Les « cabarets » du Poche-Montparnasse, une bonne idée, chaleureuse et divertissante ! « Cabaret Picasso » et « Le bœuf sur le toit » seront mes prochains rendez-vous.


samedi 28 mai 2016

Mises en capsules - 10ème édition - ciné XIII Paris



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MISES EN CAPSULES 10eme EDITION 
Festival de Formes courtes 
Du 28/05/2016 à 19:00 au 11/06/2016 à 19:00



Le Festival de formes courtes Mises en Capsules fête son dixième anniversaire! Nous avons réuni pour vous des artistes qui ont marqué le festival mais aussi des nouveaux tous frais tous beaux. 
Cette année encore, 16 spectacles de 30 minutes à découvrir dans tous les sens!


LE FESTIVAL :
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, Mises en Capsules ce sont des créations originales d’une demie heure, 5 spectacles par soir sur 3 soirées différentes.
On achète un billet pour la soirée ou un Pass pour le festival, et après c'est un buffet à la carte.

Chaque spectacle dure 30 minutes, il y a un entracte d'un quart d'heure entre chaque. Un quart d'heure où le bar est ouvert et sert un savoureux punch, où une exposition s'étend sur les murs du théâtre, où le public peut sortir et goûter ce petit coin de campagne à Paris qui entoure le Ciné XIII Théâtre. Une cloche sonne et la soirée continue...



jeudi 26 mai 2016

Ancien malade des hôpitaux de Paris - D. Pennac - théâtre de l'Atelier



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ANCIEN MALADE DES HÔPITAUX DE PARIS
Texte de Daniel Pennac
Mise en scène de Benjamin Guillard
Avec Olivier Saladin

Un bureau, quelques chaises une salle d’attente ? Une salle d’opération ? Voilà Gérard qui nous raconte sa vie de médecin aux urgences… il fête avec nous un anniversaire en effet cela fait vingt ans que…

Descendant d’une lignée de médecins, Gérard Galvan médecin, est obnubilé par le choix qu’il doit faire de sa future carte de visite, ça l’obsède, le turlupine, mais voilà, un soir de garde aux urgences, il se préoccupe (enfin !) d’un homme, qui attend depuis longtemps (euphémisme…) et qui ne « se sent pas très bien ».

Tous les éléments vont alors se déchaîner sur le malheureux, le pneumologue, l’urologue, tous les médecins finissant en « ogue », se pencheront sur le cas du patient, avec différents diagnostics pour couronner le tout !



Histoire farfelue, civière en folie, dont les roues sont si bien graissées, et qui poursuit une course délirante à travers les couloirs. Le texte surréaliste d’une drôlerie comme sait le tourner Pennac et son univers déjanté, si bien servi par Olivier Saladin. Le diagnostic, les médecins malgré eux, le malade pas vraiment imaginaire, et les Diafoirus se penchant avec délectation sur le dit-malade et Galvan appelant la morgue, un moment d’anthologie ! La fin de l’histoire est inattendue.

Le fou-rire du début à la fin, j’avais du mal à contrôler une vague de rires qui me prenait les côtes, je me suis dit que j’allais vraiment finir aux urgences !

Certes, Molière détestait les médecins, mais Olivier Saladin aurait mérité la statuette tant convoitée !



lundi 23 mai 2016

Teatro a corte - Turin - festival




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Festival TEATRO A CORTE - Turin
7 au 17 juillet 2016

Comme l’an passé, la conférence de presse de Teatro a Corte a eu lieu dans le superbe hôtel de Gallifet, siège de l’Institut culturel Italien de Paris.

Beppe Navello, directeur du festival Teatroacorte a présenté le programme de cette édition 2016. Danse, cirque contemporain, 19 compagnies internationales, 20 spectacles venant d’Autriche, France, Espagne, Israël, Italie, et Royaume-Uni.

Du 7 au 10 juillet :

Palazzo Madama : « Picasso parade », écrit et mis en scène par Nicola Fano, chorégraphie de Paolo Mohovich,

Teatro Astra : « Arc / Every Action » par la compagnie Ockham’s Razor, équilibres, suspensions,

Parco della Tesoriera : La compagnie autrichienne de Willi Dorner investira les espaces du Parco della Tesoriera de Turin avec « Bodies in urban spaces »

Palazzina di Caccia Stupinigi : le palais de chasse accueillera le monde des fables et des chaises en forme de citrouille ! l’Italie représentée par Marco Muzzolon aiguisera notre curiosité à partir d’objets usuels. La France et la compagnie Les colporteurs évoqueront « le chas du violon/Evohé » à travers une structure d’acier et de câbles tendus. La France présentera également « Instants de suspension » acrobatie et danse avec Pauline Barboux et Jeanne Ragu.

Veneria Reale giardini : le Royaume-Uni proposera avec Wired Aerial theatre de la voltige théâtrale.

Aglie Villa il Meleto : L’Italie et les fables de Guido Gozzano, « Les voyages avec l’âne », un conteur et l’anesse Geraldina, poésie assurée.

L’Espagne, Israël et l’Italie avec RE-AL DANCES, les chorégraphes emmèneront le public pour visiter à leur manière le très beau château d’Aglie, une visite guidée surprenante sans aucun doute !

13 au 17 juillet :

Palazzo Lascaris Turin : le français Etienne Saglio nous fera frémir avec « Fantômes » et « Les Limbes »

Polo del ‘900 Turin : Gianluca et Massimiliano De Serio présenteront « Stanze »

Rivoli Castello : La France avec la compagnie Adrien M et Claire B,  « Hakanaï », danse, cirque, art contemporain, Le Royaume-Uni avec « Under Flat Sky » nous plongera dans un univers poétique et imaginaire.

Racconigi Parco : avec L’Espagne et leur spectacle « La partida » nous ne couperons pas à l’Eurofoot ! foot, danse et chant et participation active ! Le Royaume-Uni et la compagnie Reckless Sleepers avec « A string section » présentera une chorégraphie originale avec cinq jeunes femmes élégantes, des chaises et des cordes,

Veneria Reale Giardini : Le groupe F aura le privilège de terminer en beauté avec « A fleur de peau », magie et pyrotechnie.

Quant à Ambra Senatore, chorégraphe et danseuse italienne, on pourra compter sur elle durant le festival, pour nous promener à sa manière gracieuse et drôle au château Venaria Reale et nous devrons attendre septembre pour qu’elle nous accueille au château de Chambord, un de nos joyaux de Touraine !


N’oublions pas la douceur italienne, la beauté de la région piémontaise et leur patrimoine culturel et gustatif !


jeudi 19 mai 2016

Un songe d'une nuit d'été - W. Shakespeare - théâtre 14


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mardi, vendredi et samedi à 20h30 - mercredi et jeudi à 19h00 - matinée samedi à 16h00
1h30
photos LOT
Un songe d’une nuit d’été
d’après Shakespeare/ Purcell

Mise en scène Antoine Herbez - Adaptation Wajdi Lahami

Direction musicale Didier Benetti - Scènographie Charlotte Villermet


Avec Laetitia Ayrès, Ariane Brousse, Victorien Disse, Jules Dousset, Francisco Gil, Ivan Herbez, Orianne Moretti, Alice Picaud, Marie Salvat, Maxime de Toledo
Les musiciens Victorien Disse, Alice Picaud, Marie Salvat

Une querelle de ménage qui dégénère entre Oberon et sa reine des fées Titiana provoque, sortilèges, magie et surtout maladresse.


Ajoutez à cela, des amoureux qui se cachent, se trouvent, se poursuivent et ont le coup de poing facile ! Rien n’est simple, Hermia aime Lysandre, mais la belle est aimée par Demetrius, lui-même adoré par Helena !


Oberon confie alors à Puck, le soin de verser quelques gouttes d’un élixir sur les paupières d’un des amants, celui-ci en s’éveillant tombera amoureux de la première personne qu’il verra, mais Puck se trompe de personne...


Oberon furieux jette un sort au lutin, le sortilège se retournera contre le roi, je vous laisse la surprise de découvrir comment !


Puck le lutin facétieux -  mais maladroit – aura bien du mal à s’y retrouver et nous aussi, mais tout ceci saupoudré de la divine musique de Purcell et de sa « Fairy Queen ». Purcell qui vouait une grande admiration à Shakespeare.


Les comédiens, artistes complets, jouent, chantent et dansent.

Amours contrariés, quiproquos, une pointe de magie voilà un spectacle fort réjouissant pour les yeux et les oreilles.

Une joyeuse comédie pour finir la saison !


La Grande-Bretagne en 2016 fête les 400 ans de la mort de Shakespeare (en 2014 on a fêté le 350ème anniversaire de sa naissance !), les 40 ans de la mort de Dame Agatha Christie et enfin le 200ème anniversaire de la naissance de Charlotte Brontë et quand même le 90ème anniversaire d’Elisabeth II, ça en fait des commémorations !


jeudi 12 mai 2016

Britannicus - Racine - Comédie Française


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Jusqu'au 23 juillet


Britannicus (1669)Jean Racine


Selon l’adage bien connu, « Jamais deux sans trois », en 2004 la troupe du Français donnait un Britannicus dans la mise en scène de Brigitte Jaques-Wageman, mise en scène et décors étranges, mais les comédiens étaient convaincants, au Vieux-Colombier.

En 2009 au théâtre 14 une version modernisée de Britannicus, qui ne m’avait pas vraiment convaincue.

En 2016, beaucoup de monde dans la salle, Dominique Blanc est Agrippine, c’est son premier rôle au Français. C’est une comédienne que j’apprécie.

Mise en scène moderne, pourquoi pas, ce n’est pas gênant, Agrippine assume son statut de femme d’affaires et porte le tailleur pantalon, les hommes sont en costume cravate, Narcisse un imper Colombo, quant à Junie, elle déambule en imper et pieds nus.

Le décor, une salle de conférence et une immense table, des portes qui s’ouvrent, se claquent. Les comédiens s’assoient, se lèvent, se rassoient…

Je recherche l’émotion, l’intensité, des sentiments, rien, le texte est bien dit, mais je ne trouve rien derrière.

Cette nouvelle version de la tragédie de Racine m’a laissée de marbre et je ne suis pas restée jusqu’au bout, j’ai profité d’un baisser de rideau pour fuir ! je n’étais pas la seule, j’ai croisé quelques personnes dans les escaliers...




mercredi 11 mai 2016

Les îles désertes - A.Guilloux et R. Stella - Le Lucernaire


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50mn
jusqu'au 29 mai.

Les îles désertes
(La belle et le diabète)
de Avella Guilloux et Rébecca Stella

Rébecca Stella – Avela Guilloux et Jean Vocat
Scénographie : Avela Guilloux et Caroline Stella

Quelle que soit la maladie, quel que soit l’âge, on reçoit un choc, un bouleversement.

Mais lorsqu’on est une petite fille de 9 ans, c’est dramatique et injuste. Léa est fatiguée, comment peut-on être fatiguée à son âge, et puis un jour un médecin fait des analyses plus pointues. Elle est diabétique. Comment ? Pourquoi ?

Elle se pose des questions, se croit coupable. On doit l’hospitaliser, le traitement est long, de toutes façons il faudra vivre avec ! Par bonheur elle rencontrera Elliott un petit garçon déluré, même maladie et qui ne se pose pas de problèmes, lui c’est un super-héros et Léa devient une super-héroïne !

Il lui faudra faire face à tous les préjugés, les peurs, confier à sa meilleure copine cette fichue maladie. La réaction idiote de certains adultes ne facilite pas la vie quotidienne.

Les auteures confrontées à cette maladie ont voulu dédramatiser et instruire les personnes concernées ou non d’ailleurs, c’est un spectacle tout public, avec des « clés » pour vivre avec une « sale bestiole » qui pourrit l’existence d’une famille, que ce soit le diabète ou autre chose.


Ce n’est pas pleurnichard, on sourit beaucoup, qui d’entre nous n’a pas une « tante Mireille » pour bien nous faire peur mais avec de bonnes intentions !


mardi 10 mai 2016

L'irrésistible ascension de Monsieur Toudoux - G. Feydeau - théâtre 13 Seine


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1h40 sans entracte mardi au samedi à 20h, dimanche 16h
Jusqu’au 12 juin 2016

L’irrésistible ascension de Monsieur Toudoux
d'après Georges Feydeau
Mise en scène Dimitri Klockenbring

Emilie Cazenave Julie Toudoux,
Romain Francisco Clément / De Jaival,
Nicolas Lumbreras André Toudoux,
Bernadette Le Saché, Mme de Champrinet /  Mme Chouilloux,
Yvan Garouel, Colonel Chouilloux,
Juliette Poissonnier, Mme Virtuel / Toto


Feydeau sous le masque d’un mondain et d’un auteur comique, était tourmenté, sa triste fin dans un asile le démontre bien, il aimait la vie et les femmes. Il aimait aussi faire rire ses contemporains avec leurs défauts et leur petitesse.

photo Théâtre de l'Homme

Après sa séparation d’avec sa femme, Feydeau écrit dans les années 1910-1911 trois courtes pièces, « Léonie est en avance »,  « On purge bébé », « Mais n’te promène donc pas toute nue ».

L’adaptation de Dimitri Klockenbring regroupe ces trois comédies pour raconter l’ascension sociale de Monsieur Toudoux, jeune papa, il est en butte à la mauvaise humeur de sa femme, qui est sur le point d’accoucher de leur premier enfant, une fille enfin c’est ce qu’elle veut, ne parlons pas de la belle-mère qui lui rappelle le mariage « inégal » de sa fille, et la sage-femme le tourmente aussi, ajoutez à cela un valet de chambre avec une diction particulière…

Quelques années plus tard, changement de décor, le salon cossu des Toudoux, il reçoit à déjeuner le colonel Chouilloux pour lui vendre des pots-de-chambre en porcelaine … incassable. Tout ne se passera pas comme prévu, Mme Toudoux traine (telle la chanson d’Aznavour) en peignoir et chaussettes, et se lamente car le fiston ne veut pas prendre sa purge, elle se contrefiche du colonel et n’a pas sa langue dans sa poche, hélas !

photo Théâtre de l'Homme

Dernier acte, Monsieur Toudoux est enfin député (un bras en moins et on saura comment plus tard), mais sa femme certes sexy, mais pas vraiment convenable se balade en chemise, il fait si chaud dans la capitale ! Toudoux reçoit un adversaire politique, sous le regard pas du tout bienveillant du voisin Clémenceau, « Le Tigre » scrute par sa fenêtre à l’affut de tout ce qui pourrait nuire à un collègue, il va être servi...

Une mise en scène inventive, drôle, les comédiens se surpassent, et s’amusent autant que nous.

On rit beaucoup, on ne plaint personne, ça fait du bien. Et le dénouement est inattendu !




Challenge théâtre 2016

lundi 9 mai 2016

La Glad Party s'invite à l'Odéon !





Lundi 9 mai 19h. Par une soirée bruineuse, j’arrive rue Corneille et j’aperçois, non pas l’illustre auteur, mais le sympathique Yann, bisous, et nous entrons enfin par l’entrée des artistes, mon rêve depuis 40 ans !!

Contente de retrouver Miss Gladys et les autres blogueurs, les anciens, les nouveaux venus. Montée des escaliers, un labyrinthe pour aller au 3ème, mais tout était parfaitement organisé par le théâtre de l’Odéon et Gladys.

Enfin, me voilà dans la salle Serreau, re-bisous, comment vas-tu ? Alors on aime aussi les carambars ?! Et qu’as-tu vu ? Qu’est-ce que tu vas voir ? Ah tu vas voir ça ! Moi ça ne me tente guère…  et patati patata ! Miss Paillettes me narre les derniers évènements de ses théâtres, on parle aussi régime, pas celui des intermittents mais celui qui devrait nous faire perdre un peu de poids...

Le buffet bien garni nous faisait de l’œil, et en route pour la première visite du théâtre, on aura perdu quelques grammes avec ça !

Nous voici dans la salle à l’italienne, historique de la salle, inaugurée par Marie-Antoinette, en 1782. Un lieu chargé d’histoires, la grande et la petite.



Plafond de Matisse, sur demande d’André Malraux. Rappel des événements de 1968 qui amenèrent Jean-Louis Barrault à abandonner ses fonctions et le théâtre, hélas à fermer pour plusieurs mois, la « contestation » ayant laissé de nombreuses empreintes…

Pourquoi la « corbeille » ? Parce que les dames portaient des décolletés vertigineux, et que des petits plaisantins (ancêtres de Sapin et Baupin ??) lançaient du haut du « Paradis » des petits papiers ou autres choses ! La baignoire, parce que l’on voit le haut du corps, quant au poulailler je préfère le terme paradis, voir ou revoir les « enfants du paradis » de Carné.

L’orchestre, n’était pas non plus prisé par les spectateurs c’était même un endroit à haut risque et très « chaud » puisque la cire des chandelles dégoulinaient sur les perruques – relire à ce propos les « caractères » de La Bruyère qui en fait une belle description.

moâ !!!
Enfin, visite des coulisses, et arrivée sur scène, me voilà « Sarah-Anne Delaleu-Bernhardt », explications des portiques, rideaux, machineries, qui ne sont plus manuelles mais lancées par informatique. Il faut vivre avec son temps et les marins ne trouveraient plus de boulot dans les théâtres de nos jours. Anecdotes sur certaines mises en scène et imprévus dans le déroulement de certaines soirées. Molière disait que les « comédiens étaient d’étranges animaux » mais les vrais bestioles ne sont pas faciles à diriger non plus !

l'escalier qui mène au sous-sol et seul vestige du théâtre original.
Belle soirée, on boit, on rit, on s’amuse, on s’impatiente pour le tirage au sort du quizz et les places à gagner.
re moi  !
Je quitte la soirée, rebisous de loin, et dans la nuit éclairée par dame lune, pas grand monde vers le Luxembourg, petite pluie fine et me voilà dans mon carrosse (enfin le 38) qui me reconduit à la maison.

Merci Gladys merci l'Odéon !