lundi 22 janvier 2018

Michel-Ange et les fesses de Dieu - JP Noël - Théâtre 14


Lundi 19h - mardi au vendredi 20h45 - samedi 16h
site du théâtre 14 ICI

Michel-Ange et les fesses de Dieu
Jean-Philippe Noël

Mise en scène Jean-Paul Bordes

Avec François Siener, Jean-Paul Comart, Jean-Paul Bordes, César Dabonneville


Quelle rencontre ! Michel-Ange le génie artistique et Jules II pape-guerrier. Ils ont un même objectif, la soif de l’absolu, de la perfection.

Michel-Ange ne se veut que sculpteur, mais un pape paye bien, et le voila peintre, “barbouilleur”, il écrit parfois des poèmes. En attendant, il se demande comment peindre ce plafond… il le trouve très bien décoré de petites étoiles.

Mattéo, son valet, s’occupe de lui, de ses couleurs, de son sale caractère, de ses emportements, de sa paranoÏa. Il lui trouve des modèles, mais Michel-Ange est un esthète et il ne veut que du beau ! Pauvre Mattéo ! il supporte le peintre et le prélat. Parfois peureux, mais fidèle à son maître, il affrontera Jules II pour qu’il ne renvoie pas MIchel-Ange.

Jules II guerroie, il est tout puissant, il manie plus souvent l’épée que la Bible. Il pense surtout à sa renommée… Michel-Ange peindra, mais seul, il ne supporte pas d’être aidé, de toutes façons, il n’imagine même pas que l’on puisse le surpasser.

Sur fond de tragi-comédie, l’interprétation est remarquable. Jean-Paul Bordes, assure la mise en scène, et interprète un Michel-Ange que l’on a envie de piler comme ses pigments, tant il est suffisant, mais c’est un génie… François Siener a une présence scénique indéniable, il campe un pape plus proche de la politique que des cieux. Quant à Jean-Paul Comart, il présente une palette d’expression et de sentiments, couard, râleur, mais combien touchant dans sa supplique au Pape.

Belle idée que de ne pas montrer la voute céleste, si vous connaissez la Chapelle Sixtine, ou si vous projetez d’y aller, souvenez-vous des éclats de voix de Jules et de Michel-Ange, car lorsqu’on pénètre dans cette salle, le moindre chuchotis et vous serez rappelés à l’ordre par les gardiens !

Au théâtre 14 tout est permis !

Anne Delaleu
22 janvier 2018

2 commentaires:

  1. le titre était étrange, mais le contenu a l'air très sympa!

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  2. C'est très bien fait, le titre est un peu racoleur, car les "fesses" ne sont pas vraiment l'objet de la pièce !

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