samedi 17 mars 2018

Un mois à la campagne - I. Tourgueniev - théâtre Dejazet


lundi au samedi 20h30
durée 2 heures
jusqu'au 28 avril
site du théâtre ICI

Un mois à la campagne

Ivan Tourgueniev

Avec Nicolas Avinée, Jean-Claude Bolle-Reddat, Laurence Côte, Catherine Ferran, Philippe Fretun, Anouk Grinberg, India Hair, Micha Lescot, Guillaume Lévêque.

Mise en scène Alain Françon

Dans le beau théâtre Dejazet, dans lequel a été tourné mon film culte « les enfants du Paradis », se joue actuellement « Un mois à la campagne », Tourgueniev a écrit cette pièce en 1850.

Natalia Petrovna, mariée à un brave homme Arkady Islaïev, ils ont un petit garçon de dix ans Kolia. La campagne est belle, douce, mais l’orage gronde. Natalia s’ennuie, peur de vieillir ? Peur de ne pas connaître le véritable amour ? Il y a de tout cela. Et le jeune Belaiev jeune précepteur de Kolia, sera le déclencheur.

Belaiev est heureux de passer ce mois à la campagne, il vient d’un milieu pauvre, comme Vera, la pupille de Natalia. La jeune fille orpheline, tombe vite amoureuse du jeune homme. Les sentiments sont-ils partagés ?

Et puis l’élégant Rakitine, meilleur ami d’Arkady, il est le confident de Natalia, est-il un peu plus qu’un ami… la mère d’Arkady n’aime pas ce personnage. Catherine Ferran est une impeccable et redoutable Anna pour affronter le fringant Micha Lescot.  

Un bel été à la campagne ? Pas vraiment, tout le monde s’ennuie, malgré les jeux, malgré les rires.

La charmante Véra sera demandée en mariage par un ami du docteur, un vieux célibataire timide, gauche, dont on pressent qu’elle ne fera qu’une bouchée. Natalia dans un jeu subtil et cruel, parviendra à lui faire avouer ses véritables sentiments. Oui, son cœur bat pour le jeune Belaiev, mais elle ne s’attendait pas à la réaction de Natalia. Beau duo d’Anouk Grinberg et India Hair, la scène que toute comédienne souhaite jouer !

Sentiments confus, amours déçus, non partagés. Certains s’en tireront mieux que d’autres, Lizaveta est courtisée par le docteur, elle n’est pas insensible au statut de femme de médecin. Belaiev pensait s’élever de sa condition, en acceptant le poste de précepteur. Il sera traité comme moins que rien. Une belle composition de Nicolas Avinée.


La mise en scène d’Alain Françon nous fait redécouvrir ce texte, à savourer lentement. Une direction d’acteurs parfaite.

Anne Delaleu
17 mars 2018

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